Chaque jour, une épave : 4 décembre 1982, le Lara

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Chaque jour, découvrez dans www.plongee-infos.com l’histoire d’une épave, coulée à la même date par le passé, quelque part près des côtes françaises ou ailleurs dans le monde, déjà explorée… ou pas ! Vous retrouverez ainsi quotidiennement un nouveau site, pour vous confectionner une collection passionnante pour vos futures plongées ou simplement pour explorer… l’Histoire!

Le Lara a vu le jour sous le nom de MV Nopal Trader, un cargo frigorifique de 7,103 tonneaux de jauge brute construit par Howaldtswerke AG à Kiel en Allemagne pour la Compagnie Northern Pan-Américan Line (NOPAL) sous pavillon norvégien. Lancé le 11 septembre 1956, il mesure 137,5 mètres de long pour 18 mètres de large et 7,3 mètres de tirant d’eau, avec une propulsion assurée par un moteur diesel et un arbre unique pour une vitesse maximale de 16 nœuds.

Au service de la ligne NOPAL, le MV Nopal Trader navigue entre la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, et Houston, au Texas (Etats-Unis), puis Rio de Janeiro (Brésil), Santos (Brésil), Montevideo (Uraguay) et Buenos Aires (Argentine).

En 1974, le navire est vendu à la Compagnie Pretex & Co et renommé le MV Krohn Trader, toujours sous pavillon norvégien. Puis, en 1978, il est vendu deux fois dans la même année à des compagnies chypriotes et est renommé en premier, MV Aghios Lefteris, puis MV Crest Lion. Finalement, en 1979, il est vendu encore une fois, à la Compagnie chypriote Ester Shipping Co, de Limassol et rebaptisé MV Lara.

Le 4 décembre 1982, la Lara se dirigeait vers le sud à travers le détroit de Tiran quand il s’est échoué sur le côté nord de Jackson Reef, dans le détroit de Tiran, non loin de la ville de Sharm el Sheikh, où ses restes demeurent encore aujourd’hui. On a longtemps soupçonné que le navire avait été intentionnellement mis à la terre dans le cadre d’une arnaque à l’assurance, mais cela n’a jamais été prouvé. Le navire a été déclaré une perte totale et est resté échoué sur le récif depuis.

Il y a aussi des rumeurs selon lesquelles quelqu’un est resté à bord du navire pendant les deux années qui ont suivi, ce qui a provoqué encore plus de rumeurs de contrebande de drogue… A moins que ce ne fut simplement pour éviter les pillages.

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Au milieu des années 1990, des efforts de récupération ont été déployés, ce qui a entraîné l’enlèvement d’une grande partie du revêtement extérieur de la coque et une grande partie de l’épave qui a été coupée avant de glisser sur le tombant du récif pour tomber dans les eaux profondes. En conséquence, ce qui se trouve maintenant au sommet de Jackson Reef est un squelette de l’ancien navire, mais une deuxième partie intéressante pour la plongée se trouve au pied du récif.

Ce qui reste donc de l’épave aujourd’hui se trouve à la fois au-dessus et au-dessous de l’eau. Le squelette du navire se trouve toujours au sommet du récif, que l’on admirer lorsque l’on passe à proximité, image classique et néanmoins nostalgique de l’épave abandonnée à son triste sort. Cependant, à partir d’environ 40 mètres, un champ de débris descend vers de grandes sections du navire. Le mât se trouve à 48 mètres, suivi d’une section du navire qui contenait probablement des ateliers et le pont du bateau. Les cloisons intérieures ont été retirées, ce qui permet aux zones ouvertes d’être visitées facilement. En dessous se trouve la section arrière, complète avec le gouvernail encore dur, et une hélice à 7 pales. La superstructure du navire avait également été coupée et jetée dans des eaux plus profondes et a atterri juste au-dessus de la section arrière. Tout au long, le site de plongée est jonché de divers morceaux de tuyauterie, des échelles, et d’autres morceaux d’acier assortis du navire, rendant la plongée quelque peu confuse, mais pourtant intéressante.

Latitude 28 ° 00 ‘692 N

Longitude 34 ° 28’ 420 E

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