Interview vidéo : Equipements de Protection Individuelle, êtes-vous en règle ?

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Interview d’Alain Foret par Yvan Chocoloff

VIDEO – Les équipements de protection individuelle en plongée sous-marine ça vous parle ? Suite à des contrôles des autorités sur des bateaux de plongée, nous faisons le point sur la législation sur les équipements obligatoires… ou pas ! Tout le monde est concerné directement ou indirectement. Alain Forêt, B.E.E.S. 2 et auteur des livres techniques et pédagogiques “Plongée plaisir” nous décrypte les textes législatifs concernant les EPI, les normes et les interprétations, parfois erronées, qui peuvent en être faites.

(Cliquez sur l’image pour démarrer la vidéo).

6 COMMENTS

  1. bonjour
    ce problème de confusion se retrouve sur votre site :
    https://www.plongee-infos.com/?p=2931
    Pour ce qui est de garder le détendeur au complet dans le respect de la norme, comme disait le célèbre philosophe audiovisuel contemporain Régis Laspalès : c’est vous qui voyez… Les fabricants de détendeurs peuvent offrir différentes longueurs de flexibles, le mieux étant de vous renseigner auprès d’eux ou du revendeur avant de faire toute modification.
    ce qui n’est pas clair est trouble ,cf ; philosophe Palavasien de coeur.
    amicalement
    JGribal club de la Mer

  2. Bonjour,

    Merci pour cet éclairage, il me semble qu’il reste quand même au moins un point ambigu : est-il possible pour un établissement d’APS (professionnel ou associatif), de mettre à disposition de ses participants (clients ou membres) un détendeur dont le 2ème étage principal et/ou le flexible ont été remplacés par un modèle différent de celui d’origine ? D’après certains fabricants, au sens de la norme EN250 les détendeurs sont certifiés pour un ensemble premier étage-flexible-second étage, et toute modification de cet ensemble est susceptible de sortir du cadre de la norme et donc de dégager le fabricant de sa responsabilité en cas de problème (j’ai eu personnellement une réponse d’un célèbre fabricant en ce sens lorsque je l’ai questionné pour monter un 2ème étage d’un modèle de détendeur sur un 1er étage de même marque mais d’un modèle différent (2ème étage compensé, donc pas de souci de compatibilité technique, je précise)).

    Je précise bien que ma question ne concerne pas le cas d’un manomètre ni d’un octopus de marques différentes.

    Ce point de vue semble être aussi celui de la FFESSM (qui y englobe quant à elle même le cas des manomètres, octopus et embouts buccaux) : http://www.coindespros-ffessm.com/le-cas-particulier-des-detendeurs/?print=pdf

    N’ayant pas accès à la norme EN250 qui est payante, il est difficile de vérifier par soi-même.

    Merci par avance pour votre réponse sur ce point. Cordialement.

    • Bonjour,
      Nous avons téléphoné à l’Afnor pour connaitre les modalités de consultation des normes. Il n’est pas possible d’avoir une version gratuite sur Internet des “normes volontaires”contrairement aux “normes obligatoires”, par contre en vous déplaçant chez eux, il est possible d’avoir accès aux documents gratuitement…
      Voici ce que l’on peut lire sur le site de l’Afnor: “La norme volontaire, souvent qualifiée de “technique”, est un document de référence publié par un organisme de normalisation (AFNOR en France). Il est élaboré collectivement, à la demande et avec le concours actif des parties intéressées, souvent fédérées de manière représentative (entreprises, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Co-construite de manière itérative, la norme volontaire fournit des principes, des bonnes pratiques ou des exigences pour un produit, une activité ou ses résultats…
      …Toutefois, comme le prévoit le décret du 16 juin 2009 (art. 17), les normes d’application obligatoire sont consultables gratuitement sur notre site et sur celui de Légifrance. Les normes rendues d’application obligatoire le sont par décision du ministre chargé de l’industrie et du ou des ministres intéressés. Malgré ce statut spécifique, le financement des travaux dont elles sont issues est identique à toute autre norme volontaire.
      L’interrogation sur le caractère payant des normes volontaires naît aussi de la confusion qui fréquemment faite avec les normes réglementaires : celles-ci sont présumées gratuites, car leur financement repose sur les deniers publics, donc les contributions de tous. La normalisation volontaire a l’avantage de faire peser le coût des normes volontaires exclusivement sur ceux qui en ont exprimé le besoin…”
      En espérant avoir répondu à votre question.
      La rédaction

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